122            TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS          (362)
liter scripto, premissa publicando, signum meum apposui consuetum, hie me suscribens manu propria, requisitus in testimonium premis-sorum et rogatus. Isambardi. Collacio facta est cum originali.
(Bibliothèque Nationale, Dép. des mss, Collection Moreau, 1161, fol. 4gg r°.)
XIII.
i4o4, 27 janvier.
TESTAMENT DE JEAN DE COIFFY , NOTAIRE ET SECRETAIRE DU ROI, CHANOINE DE REIMS.
Jean de Coiffy, notaire et secrétaire du roi sous Charles V et Charles VI, exerça ces fonctions pendant près de quarante ans. Dès 1366, son nom se rencon­tre au bas des lettres de rémission et autres actes insérés dans les registres du Trésor des chartes (Arch. Nat., JJ 97, fol. 177 v° e* #---*"--); jusqu'à sa mort, ar­rivée en i4o4, il resta en possession de l'office de notaire et secrétaire du roi, au­quel ii joignit de bonne heure celui de contrôleur de la chancellerie. Dans l'ordre ecclésiastique, de nombreuses prébendes échurent en partage à Jean de Coiffy, qui fut non seulement chanoine de Reims et de Langres et pourvu d'un bénéfice à Sens, mais encore curé de l'église de Saint-Pierre-des-Arcis, à Paris. C'est en cette qua­lité qu'il soutint en 1377 un procès contre Jean de Récourt, chevalier, héritier du conseiller Guillaume de Récourt, contre Jean Pollet, Marguerite sa femme, et contre Jean de Beauvais, au sujet de jours pratiqués dans les murs et parois de son église. Le Parlement régla ces servitudes en les restreignant, et laissa subsister une petite porte qui faisait communiquer l'immeuble des défendeurs avec l'intérieur de Saint-Pierre-des-Arcis (Arch. Nat., x1* 1471, fol. 107 r° ; x1* 8849, fol. 176 r°). Jean de Coiffy résigna ses fonctions curiales vers le milieu de l'année 1386; il eut pour successeur Thierry de Louppy, docteur en décret, qui, à la date du 2 5 septembre 1386, lui fit remise à titre gracieux .de toutes les réparations du presbytère, por­tées à sa charge (Arch. Nat.', Z 7771, fol. 219 r°). ^ean ^e Coiffy décéda le 18 fé­vrier 14o4, laissant, comme il est permis de le conjecturer d'après ses.dispositions testamentaires, un fils naturel qui prit le nom d'Etienne de Coiffy ; il fut inhumé à Paris dans l'église des Célestins, devant le sanctuaire, sous une tombe de cuivre avec une épitaphe dont le texte a été reproduit par le P. Beurrier (Histoire du couvent des Célestins,^. 38o).